Exclusion

Filtrer ce qui n’a pas sa place dans le portefeuille

Les entreprises exclues par Cadelam, gestionnaire de fonds du Groupe, sont celles qui n’ont absolument pas leur place dans les portefeuilles, car elles ne respectent pas nos valeurs durables.

Pour tout investisseur responsable, exclure ou vendre des entreprises du portefeuille constitue une mesure radicale, mais s’avère parfois nécessaire. Une décision de désinvestissement peut être prise lorsque le dialogue ou l’exercice du droit de vote dans le cadre du processus d’engagement ne délivre pas des résultats jugés suffisants, ou lorsque le profil de durabilité d’une entreprise semble se dégrader.

Une politique d'exclusion permet de filtrer les investissements et de surveiller les investissements existants.

Notre propre liste d’exclusion

Dans le courant de l’année 2020, la Banque a considérablement approfondi ce volet de sa politique d’investissement responsable. Nous nous basions auparavant sur les listes d’exclusion de tiers. L’année passée, nous avons internalisé une partie du processus d’analyse. Avec l’aide de Sustainalytics, le bureau de recherche spécialisé en ESG, l’analyse qui précède l’exclusion des entreprises a été rendue beaucoup plus concrète. S’appuyant sur des chiffres concrets et précis, Cadelam exclut quatre catégories d’entreprises :

  • Les plus évidentes : les entreprises produisant des armes controversées, notamment les armes à sous-munitions et les mines antipersonnel. L'autorité des services et marchés financiers (FSMA) et la fédération sectorielle des gestionnaires de fonds (BEAMA) veillent à ce que les banques respectent scrupuleusement ces exigences en matière d’exclusion.
  • Les entreprises qui produisent du tabac ou dont plus de 5 % du chiffre d’affaires provient de la vente de tabac.
  • Les entreprises qui violent nos normes dans les domaines environnementaux, sociétaux ou de la bonne gouvernance (ESG). Parmi celles-ci, citons entre autres les entreprises qui ne respectent pas les lois sur la pollution, les conditions de travail ou le bon fonctionnement et l’indépendance du conseil d’administration.
  • Les entreprises qui enfreignent les principes du Pacte mondial des Nations Unies et dont le processus d’engagement n’évolue pas favorablement. Ces principes élémentaires concernent l’homme, l’environnement et la société. Les droits de l’homme, le droit du travail ou les règles de bonne gouvernance des entreprises en sont des exemples.